Les phobies sociales, malgré leur fréquence élevée, restent sous-diagnostiquées et rarement prises en charge. Différentes thérapeutiques sont pourtant capables d'améliorer globalement la vie psychologique et relationnelle des patients. Cet ouvrage est le témoin d'une expérience clinique, mais il constitue également une aide pratique dans la prise en charge quotidienne.
livres sur la phobie sociale et la personnalité évitante
Livres sur la phobie sociale et la personnalité évitante
"Les phobies sociales" par Dominique Servant et Philippe-Jean Parquet, Ed. Masson, Paris, 1997. 130 p.
Les personnalités pathologiques. Approche cognitive et thérapeutique" par Quentin Debray et Daniel Nollet, Masson, 1997Surtout à l'intention des professionnels de la santé mentale. Différents courants de pensée concernant la psychologie de la personnalité; description et étiologie des différents troubles de la personnalité.
Les états anxieux de l'enfant" par un Collectif, Masson, Paris 1992, 240 p.Cet ouvrage expose les modalités d'expression des états anxieux, leurs classifications leur épidémiologie, leurs rapports avec la dépression, leurs évolutions possibles..
La peur des autres : trac, timidité et phobie sociale" par Christophe André et Patrick Légeron, Ed. Odile Jacob, 1995. Réédité en 2023Résumé:
I - Nos peurs et leurs manifestations II - Du normal au pathologique III - Mais pourquoi donc avons-nous peur des autres ? IV - Comment s'en sortir Conclusion "Ces gens qui ont peur d'avoir peur" par Elaine N. Aron, Le jour, éditeur, 1999, 320 pages. (traduction de The Highly Sensitive Person")Une personne sur cinq naît avec une sensibilité exacerbée. L'hypersensibilité est loin d'être un défaut. Alliant les résultats de solides recherches à des découvertes cliniques, l'auteur propose des tests qui permettront aux lecteurs de cerner leurs sensibilités particulières. Elle a puisé dans sa pratique de psychothérapeute des exemples visant à aider les hypersensibles à mieux se comprendre grâce aux expériences vécues par d'autres. Ce livre est conçu non seulement pour favoriser l'adaptation des hypersensibles aux différents aspects de leur trait, mais encore pour les inciter à en faire un atout dans leur vie professionnelle, sentimentale et spirituelle.
S'il leur fallait un cri de ralliement, ce serait: "O monde cruel!" Car, sans nul doute, les personnes hypersensibles souffrent davantage que les autres. Ne supportant ni les conflits ni l'agitation, elles se sentent agressées en permanence alors que leur désir profond est de vivre dans le calme et l'harmonie. Les plus vulnérables d'entre elles fuient les contacts sociaux dans la mesure du possible et, leur journée de travail terminée, se réfugient aussitôt dans leur tanière, ce havre de paix où elles peuvent s'adonner à leurs rêveries en oubliant la pression du temps et la méchanceté des hommes. Souvent dotées d'une riche vie intérieure, elles trouvent dans l'art, la littérature et la spiritualité des joies qui peuvent compenser largement la difficulté qu'elles éprouvent à se mettre au diapason du commun des mortels. Handicap ou don du ciel? Pour Cécile, 45 ans, ce trait de personnalité a ses bons et ses mauvais côtés: "Je me retrouve régulièrement dans des situations gênantes, c'est vrai, et je souffre peut-être plus que les autres, mais en contrepartie mes joies sont plus intenses. Je considère comme une chance d'avoir des émotions aussi fortes. Il me semble que ceux qui ne les ressentent pas manquent quelque chose d'important." Artiste peintre et mère de famille, pianiste à ses heures, Cécile ne peut s'empêcher de rire en évoquant l'effet le plus visible de son hypersensibilité, ces larmes qu'elle verse abondamment à la moindre occasion: "Je pleure pour des choses qui paraissent ridicules aux autres. Quand je regarde avec mon fils le dessin animé Rox et Rouky, je pleure au moment où la grand-mère doit abandonner le petit renard dans la forêt. Je pleure en entendant une chanson qui me touche particulièrement. La beauté de la nature me fait le même effet. Je me souviens qu'un jour d'automne j'ai arrêté la voiture au bord de la route pour admirer le jeu de la brume et du soleil dans la forêt, et je me suis mise à pleurer comme une madeleine tellement c'était beau. Je ne vais plus aux enterrements, parce que je sanglote du début à la fin de la cérémonie; j'ai appris à manifester ma sympathie autrement, par exemple en m'occupant du repas qui suivra les obsèques." Si Cécile s'accommode volontiers des débordements de son système lacrymal, elle éprouve davantage de difficultés sur le plan relationnel: "Quand on est très sensible, on est également susceptible. Certaines remarques peuvent me blesser énormément. Je les comprends d'autant moins que je fais toujours très attention à ne pas blesser autrui. Je suis d'une nature méfiante. C'est une manière de me protéger. Il me faut du temps pour bien connaître les gens et pour accorder mon amitié. Ce n'est sans doute pas un hasard si je me suis installée au fin fond de la campagne: les gens qui nous rendent visite sont forcément des amis. En ville, j'ai le sentiment qu'il règne beaucoup d'agressivité. L'agressivité des autres suscite en moi une peur panique. Je déteste la foule. Et j'ai du mal à établir un contact avec des gens que je ne connais pas. Je me souviens qu'après mon entrée aux Beaux-Arts il m'a fallu six mois et un effort surhumain pour me décider à aller boire un pot avec des gens de ma classe, que je trouvais pourtant sympathiques. Comme ma timidité ne se voit pas, il arrive qu'on prenne mon attitude pour de la froideur. Plusieurs personnes m'ont dit qu'en me voyant pour la première fois elles m'avaient trouvée assez impressionnante, notamment à cause de mon regard. C'est l'impression que je donne, mais dès que j'ouvre la bouche, c'est fini! Ma voix me trahit, elle tremble, je bégaie, je ne trouve plus mes mots. J'ai le même problème avec le piano. Je ne joue que quand je suis seule, jamais en public. Et avant mes leçons de piano, je prends une préparation à base de plantes pour me calmer, tellement je suis stressée à l'idée de faire des fautes devant mon prof. La peinture, en revanche, c'est beaucoup plus facile: je peins dans la solitude, j'accroche mes tableaux au mur, et je peux m'esquiver quand les autres viennent les regarder!" Comme beaucoup d'hypersensibles, Cécile fait preuve d'un sixième sens très développé. "Au début, je me méfiais de mes intuitions. Il m'a fallu des années pour apprendre à faire confiance à mon feeling. Je me suis rendu compte que ce que je percevais chez les gens était souvent fondé. Il y a quelques mois, par exemple, nous étions en visite chez des amis, qui recevaient également un couple que nous ne connaissions pas. Sans pouvoir m'expliquer pourquoi, je ne supportais pas la présence du mari. Je me sentais si mal que je suis partie au bout de dix minutes en inventant un prétexte. Deux semaines plus tard, j'ai appris que cet homme avait tiré un coup de feu sur sa femme!" En effectuant ses recherches sur les personnes dotées d'une sensibilité supérieure à la moyenne, Elaine Aron* a découvert qu'elles possédaient de nombreux traits communs. A commencer par un système nerveux qui réagit beaucoup plus violemment aux stimulations extérieures que celui de la plupart des gens. Un hypersensible est vite incommodé par des lumières ou des bruits trop intenses. Son seuil de résistance à la douleur et au jet lag est inférieur à la moyenne. "Il m'a fallu six mois et un effort surhumain pour me décider à aller boire un pot avec des gens de ma classe, que je trouvais pourtant sympathiques." Attentif à toutes les nuances de son environnement, il se montre particulièrement affecté par les changements d'humeur ou l'agitation de ceux qu'il côtoie. Enfant, il était qualifié de timide; adulte, il est peu sûr de lui, noue difficilement des contacts et a tendance à s'isoler. Il fuit la foule, qu'il ressent comme menaçante, ainsi que le regard des autres, qu'il imagine impitoyable. Il n'est pas rare qu'il se sente incompris ou mal-aimé. L'hypersensible est un grand romantique, mais son manque de confiance en soi peut le pousser à se jeter dans les bras de la première personne venue et à se marier malgré des incompatibilités criantes, tellement il est heureux que quelqu'un veuille bien de lui malgré ses défauts. Consciencieux et perfectionniste, il met un point d'honneur à éviter les erreurs et les oublis. Le stress est son ennemi numéro un. Il aime travailler dans le calme, s'affolant s'il se retrouve sous pression ou si on lui demande de faire plusieurs choses à la fois. Au moment de s'exprimer ou de faire une démonstration en public, il est si bouleversé qu'il en perd tous ses moyens. Il s'adapte mal au changement et se donne beaucoup de peine pour organiser sa vie de manière à éviter les situations de crise. Il lui faut énormément de temps pour prendre une décision, car il en pèse interminablement les conséquences. Les événements du passé restent très présents dans son esprit et l'avenir l'inquiète, d'où une tendance à la rumination et à l'immobilisme. Son imagination est débordante, pour le pire comme pour le meilleur : on trouve d'ailleurs dans les rangs des hypersensibles un véritable foisonnement d'artistes et de gens créatifs. Autant il déteste le bruit et la fureur, autant la tranquillité et la solitude lui permettent d'épanouir ses innombrables talents. Il est attiré par la philosophie et la religion au sens le plus large. Ceux à qui il accorde sa confiance apprécient ses capacités d'écoute et de compréhension. Bombardés de sensations, chambardés par les émotions, les hypersensibles ne mènent pas une existence de tout repos. Certains parviennent à un heureux équilibre, ayant choisi un métier correspondant à leurs penchants perfectionnistes ou artistiques tout en jouissant d'une vie affective stable et protégée. D'autres n'ont pas cette chance. C'est le cas des personnes qui ont opté pour une profession où la compétitivité est forte, les horaires irréguliers, les aléas économiques nombreux. Soumises à une pression excessive, elles ne parviennent pas à assouvir le besoin de tranquillité indispensable à leur bien-être. Elles risquent alors de tomber dans la dépression ou l'alcoolisme, mettant en péril non seulement leur santé, mais également leur vie conjugale ou familiale. L'histoire d'Elaine Aron est différente. Aujourd'hui professeur d'université, psychologue et psychothérapeute, cette Américaine a longtemps cherché à dissimuler son hypersensibilité comme s'il s'agissait d'une tare. Au terme d'études marquées par d'innombrables crises de larmes, elle avait renoncé à entrer dans le monde du travail, si terrifiant à ses yeux, pour devenir épouse et mère au foyer. C'était tellement plus rassurant! Pendant une vingtaine d'années, pensant n'avoir pas d'autre choix, elle est restée bien à l'abri dans son cocon familial. Mais plus le temps passait, plus son corps exprimait la souffrance qu'elle s'efforçait de nier. En proie à des troubles psychosomatiques importants, elle a fini par suivre une thérapie qui lui a permis de surmonter ses peurs, de sortir de son isolement et de réaliser ses ambitions. Forte de son expérience, elle a consacré une thèse de doctorat à ce sujet jusque-là négligé par les spécialistes: l'hypersensibilité. Au terme de cinq ans de recherches cliniques, d'enquêtes sur le terrain et d'entretiens avec ses patients, elle a publié un livre* afin d'aider ses semblables à organiser leur vie en évitant une pénible marginalisation et en tirant le meilleur parti d'une sensitivité dont les richesses méritent d'être mieux exploitées. Sortir de sa coquille, c'est possible. Et cela s'apprend. Grâce à leur vie intérieure intense et à une intuition particulièrement développée, constate Elaine Aron, les personnes hypersensibles tirent généralement le plus grand bénéfice d'une psychothérapie. Il suffit d'oser! "Les thérapies comportementales" par Jacques Van Rillaer, Neuilly, Ed. Bernet-Danilo, 1995, 63 p.Les thérapies comportementales, dites aussi cognitivo comportementales, sont des psychothérapies fondées sur des progrès récents de la psychologie scientifique. Elles ont été développées à partir des années 1960, surtout dans les pays anglo-saxons. Leur objectif est de réduire des souffrances psychologiques et d'améliorer le bien-être, en apprenant comment modifier efficacement des modes de pensées et d'action. "Psychothérapies cognitives des troubles de la personnalité" par Jean Cottraux et I.M. Blackburn, Ed. Masson, 1996.Jean Cottraux dans "les thérapies cognitives" explique comment les patients anxieux et déprimés ont leur vie mentale encombrée de mécanismes de pensée inconscients et automatiques qui traitent l'information provenant de l'environnement de façon erronée. Ces monologues intérieurs négatifs résultent de l'interaction de facteurs biologiques, d'expériences vécues et d'apprentissages acquis tout au long de la vie et provoquent la mise en place de systèmes de croyances erronées, appelés schémas cognitifs, tels que par exemple :
Autre résumé : En anglais Distancing: A Guide to Avoidance and Avoidant Personality Disorder" par Martin D. Kantor. Format: Hardcover, 200pp. ISBN: 0275944085 Publisher: Greenwood Publishing Group, Incorporated Pub. Date: January 1993From the Publisher
From the Critics Table of Contents Preface Pt. I Description and Dynamics Why Has Avoidant Personality Disorder Received so Little Attention? 1.The Literature Pt. II The Contribution of Avoidance to Other Disorders 8.Psychotic Spectrum
Avoidance Pt. III Therapy 11.Features of Avoidance
Reduction Direct Advice to the Avoidant References Index tiré de : https://admin.umt.edu.pk/Media/Site/SSH/SubSites/cp/FileManager/Ebooks/DCPe-26.pdf |